L'école de tennis de table relancée. Le club, qui deviendra bientôt communautaire, veut garder son identité.
Sébastien Roux, entraîneur départemental, encadre les enfants de 9 à 14 ans chaque mercredi, à la salle Jean Monnet.
(PHOTO Sandra Balian)
Pour le président du club Sports et loisirs Châteaubernard tennis de table (SLCTT), Thierry Garnier, la salle Jean Monnet est un peu sa seconde maison. Et c'est très souvent que sa voiture est postée devant l'équipement sportif.
La marque de fabrique du club est et demeure son esprit familial. Des remous, le SLCTT en a connu ces derniers temps : abrité dans un bâtiment communautaire, le club en deviendra communautaire à partir du 1er janvier.
«Capables d'exister seuls»
Des craintes ? Il y en a eu parmi ses membres : perte d'identité et de l'autonomie financière du club, peur d'une fusion avec le voisin cognaçais. Mais mercredi dernier, Thierry Garnier était déterminé à porter haut les couleurs du SLCTT.
«Nous voulons prouver que nous sommes capables d'exister seuls, a martelé Thierry Garnier. En cette saison 2012-2013, nous avons décidé de reprendre l'école de tennis de table.».
Pour ce faire, il s'avérait indispensable de disposer des services d'un entraîneur départemental répondant à une philosophie bien précise du sport.
«C'est une profession de foi. Il faut avoir envie, ne pas lâcher et être sérieux», précise le président.
Ces qualités, Sébastien Roux, âgé de 19 ans et son père, Patrick, les réunissent tous deux. Le jeune garçon a suivi une formation pour devenir entraîneur départemental et assure les cours des jeunes (9-14 ans) ainsi que ceux des adultes le mercredi et le vendredi soir. Son père, Patrick Roux, lui-même entraîneur départemental, l'épaule auprès des adultes. Comme aime à le rappeler Thierry Garnier : «Ici, c'est un club famille.».
Une embellie providentielle est venue de la Fête des associations, qui a suscité l'intérêt des jeunes pour le tennis de table concrétisé par de nouvelles inscriptions.
Thierry Garnier énonce un argument supplémentaire : «Le sport en salle est jugé plus confortable par les parents, au contraire d'autres activités.». Quant à Sébastien Roux, il est satisfait de l'évolution sportive de ses nouvelles recrues. «Depuis le début de l'année, les joueurs ne cessent de progresser.» Et à Thierry Garnier de se projeter vers d'autres horizons : «On voudrait créer, dans une deuxième phase, une équipe en championnat composée uniquement de ces jeunes et encadrée par deux adultes.».
Le SLCTT est donc fermement décidé à prendre son destin en main en ouvrant la voie à la jeune génération, avec un mot d'ordre : cap sur la compétition !
Merci à Sandra Balian et Nathalie Martin pour nous avoir transmis ces sources.
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