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Du club ou des instances officielles

Voici un mot du président :

L'assemblée générale du club se deroulera le mardi 26 juin prochain.

Il est nécessaire que vous soyez tous là, car je vais soulever des points importants suite à l'AG de Cognac (voir Article Sud-Ouest daté du 11 Juin) et qui peuvent remettre en cause l'avenir du Club.

Je compte sur votre présence indispensable.

Bonne journée et bien amicalement

Thierry

Pour information voici l'article paru dans Sud Ouest, publié le 11 Juin :

Le club de tennis de table rappelé à l'ordre

La mairie et le comité départemental ont remis les pendules à l'heure alors que le club sort à peine la tête de l'eau.

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Le bilan d'André Sardet (à droite) n'a pas convaincu Romuald Carry (à gauche) et Jean-Yves Chaumette (en polo blanc). (photo S. C.)

L'assemblée générale du tennis de table cognaçais, organisée jeudi soir, avait commencé dans de bonnes conditions. Une bonne nouvelle, et pas des moindre, concernant le bilan financier. Même s'il est débiteur, le club débutera en septembre prochain avec « seulement » 1 700 € en moins. Pour rappel, en septembre 2011, l'UA Tennis de table de Cognac partait avec une trésorerie à zéro, et un découvert de 5 300 €. Ce gros handicap avait amené le président, Alain Sardet, à se séparer de l'entraîneur, Julien Chêne, par un licenciement économique en mars.

Presque un an après, le club assure enfin sortir la tête de l'eau. « Nous avons démarré la saison en septembre dernier dans le rouge, avec moins de licences et des charges qui ont augmenté », rappelle le président. Le coup de pouce financier vient des bénéfices réalisés lors du tournoi inter-entreprises et du tournoi international, organisés aux Vauzelles. « On a réussi à avoir presque 7 000 € de recettes », affirme André Sardet.

 Un pôle communautaire

Tout le monde était donc de bonne humeur jusqu'à ce que Jean-Yves Chaumette, président du comité en Charente, prenne la parole et soit beaucoup moins enthousiaste pour l'avenir du club. Il rappelle que la survie de l'association doit passer par un regroupement des pôles d'entraînement. « Sans entraîneur, il n'y aura pas de jeunes joueurs, et sans les jeunes, c'est la mort assurée du club », estimait-il jeudi soir.

Créer un pacte avec les clubs de Châteaubernard ou Merpins n'a pas ravi l'assistance. « Mais il y en a marre de ces guerres entre clubs qui durent depuis plus de cinquante ans, s'agace Jean-Yves Chaumette. Il faut que vous compreniez que c'est la seule chose qui puisse vous sauver. »

Le premier coup à peine encaissé, les adhérents et le président ont subi une deuxième mise au point par Romuald Carry, adjoint aux sports à la mairie. « En plus d'être entièrement d'accord avec Jean-Yves Chaumette, je vous rappelle qu'il n'est pas normal que vous vous félicitiez de sortir un bénéfice de 7 000 € sur des tournois, alors que c'est exactement la somme que vous aviez reçue en subventions pour les organiser. Cette année, la mairie a baissé les aides pour tous les clubs sportifs de 5 %. Vous êtes les seuls à avoir reçu une subvention augmentée de 25 %, soit 10 000 € sur les 49 000 bloqués pour 30 clubs. Mais ce sera la dernière fois. »

Vauzelles : priorité au CBB

Un vent glacial a soufflé sur la vingtaine de licenciés présents et refroidit littéralement les espoirs d'André Sardet. Mais la mise au point était loin d'être terminée.

André Sardet, dans son préambule, n'avait pas hésité à rappeler à Romuald Carry, yeux dans les yeux, que l'annulation du tournoi traditionnel appelé le « Top 12 » avait entraîné une perte sèche de 4 000 €. En faute, la salle des Vauzelles indisponible le jour prévu de l'événement.

L'adjoint ne s'est pas fait prier pour donner son point de vue sur l'utilisation des Vauzelles par l'UA Tennis de table. « Il faut que vous compreniez que cette salle sera de plus en plus prioritaire au Cognac Basket-ball (CBB). Il y aura beaucoup de difficultés pour réserver la salle, c'est clair. » Les adhérents de l'UA Tennis de table n'ont pas vu la situation d'un très bon œil. « Si vous nous supprimez le seul moyen de renflouer les caisses, comment voulez-vous que nous nous en sortions ? », s'inquiétait André Sardet.

Et un licencié d'ajouter : « Le club de tennis de table est un vieux club. Il est normal qu'il y ait des hauts et des bas. Si le badminton reçoit 400 € de subventions de la part de la mairie, ça me paraît normal puisque le club est très jeune et bénéficie d'un effet de mode. Nous, on remontera, mais ce n'est pas le moment de nous laisser tomber… »

L'argument n'a visiblement pas suffi à convaincre les partenaires pour faire un second geste dans les mois à venir.

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